De la drogue à la foi : Ce témoignage va encourager les parents qui prient pour leurs enfants

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« Merci, Jésus de ne rien gaspiller ». Ces mots de Fady Ghobrial résument son témoignage. Un parcours de vie de la drogue à la foi en Jésus.

Fady Ghobrial a grandi au Caire, en Égypte, dans une famille chrétienne copte. Enfant, il a du mal à vivre les traditions de sa famille, les moments de confession avec le prêtre, la violence physique des professeurs de l’école jésuite qu’il fréquente. Fady en est sûr, Dieu est méchant.

Puis sa famille part aux États-Unis en 2002. Mais comme il le rappelle, vivre à Boston un an après les attentats du 11 septembre quand on est « gamin potelé du Moyen-Orient qui ne parlait pas anglais » n’est pas facile.

Avec sa famille, il se rend aux offices coptes orthodoxes, où il est victime d’intimidations.

Alors, arrivé au lycée, Fady est très loin de Dieu.

« Arrivé au lycée, j’étais tellement désillusionné par la foi que je suis passé du statut de ‘bon enfant religieux’ à l’extrême opposé. »

Il découvre de nouveaux amis et mène une vie de fête, drogue et sexualité.

« Les choses ont tellement mal tourné que j’ai fini par vendre de la drogue. Le plus triste de tout était peut-être l’influence que cela a eu sur mon jeune frère, Joe, qui n’était qu’au collège et qui a fini par s’aventurer dans des chemins similaires. »

Il se rappelle d’une nuit où il rentre et voit sa mère en larmes et en prière. Il ne comprendra plus tard que Dieu était en train de travailler le coeur de ses amis les plus proches.

C’est le cas de George, son « meilleur ami » et « partenaire de crime » et de son frère Mark. Tous deux commencent à fréquenter l’église baptiste arabe. Tous les vendredis, les amis y amènent Fady et son frère Joe.

Fady y va souvent à contre-coeur mais est cependant frappé par la sincérité de ces chrétiens.

« Les gens là-bas aimaient sincèrement Dieu. Ils étaient gentils et pas hypocrites. Ils m’ont vraiment aimé et m’ont accueilli. Wow, j’ai pensé, ces chrétiens s’amusent et apprécient leur relation avec Dieu. Dieu leur semble si réel. »

En parallèle, sa mère prie et lit la Bible au téléphone avec une autre mère de l’église.

« À peu près au même moment où mon frère et moi avons été mis en relation avec le groupe de jeunes, la femme qui allait devenir ma belle-mère priait et lisait la Bible avec ma mère au téléphone. J’ai commencé à remarquer un environnement différent et plus paisible à la maison. »

Fin 2008, les parents et le frère de Fady sont impliqués dans cette église. Son père organise une étude biblique chez lui. Fady aime les gens, l’ambiance, mais vient à ces études tout en se droguant.

« Je me présentais aux réunions à l’église parce que j’aimais les gens là-bas et me sentais aimée en retour. Mais je me présentais sous l’influence de la drogue. Même si j’avais vraiment besoin de Jésus, je cherchais toujours la satisfaction dans tous les mauvais endroits. »

En juillet 2009, alors qu’il est à l’université, son père l’inscrit à un camp organisé par l’église. Fady y va « en traînant les pieds », et avec de la drogue « pour aider à passer le temps ».

« Je n’étais pas ouvert à entendre Dieu. Mais j’ai découvert ce week-end que même la résistance la plus féroce ou la plus froide indifférence sont sans importance une fois que Dieu décide d’agir dans votre vie. Lors de la conférence, j’ai entendu l’Évangile avec de nouvelles oreilles. J’ai entendu que Dieu m’aime tellement qu’il a envoyé Jésus mourir pour mes péchés. Et j’ai compris qu’en faisant confiance à Jésus, tous mes péchés seraient pardonnés, et que je serais accepté par Dieu et en règle avec lui. »

Vient alors un temps de lutte, mais Fady comprend que « ce que Jésus avait fait était suffisant » pour le purifier.

« Je me souviens distinctement d’un sentiment de lutte interne dans mon âme : comment Dieu pourrait-il pardonner tous mes péchés ? Et comment pouvait-il me pardonner alors que je ne pouvais même pas me pardonner ? À l’époque, je n’avais pas la capacité de sonder la somptueuse miséricorde et la grâce imméritée de Dieu. Et pourtant je ne pouvais pas échapper au sentiment que Dieu m’avait acculé avec son amour et je n’avais d’autre choix que de déposer ma résistance et de m’abandonner. J’ai réalisé que ce que Jésus avait fait était suffisant pour me purifier de mon péché et me rendre nouveau. »

Ce soir-là, son frère se tourne également vers Jésus.

« Ma joie a été doublée cependant, parce que mon frère Joe, qui est maintenant pasteur dans notre église, a également été sauvé ce même week-end. Nous avons tous les deux eu une cure de désintoxication d’une nuit avec Jésus et avons été miraculeusement libérés de la dépendance à la drogue. »

Tous deux jettent la drogue qu’ils avaient encore et rentrent chez eux, « complètement transformés ».

Fady a un Master of Divinity du Gordon-Conwell Theological Seminary. Il est ordonné à la Southern Baptist Convention. Il fréquente et sert toujours Dieu dans cette église baptiste arabe de Boston où il est leader de jeunesse et dirige le culte.

Fady termine son témoignage en déclarant, « merci, Jésus, de ne rien gaspiller ».

M.C.

Source : Christianity Today


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